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Globicéphale Globicephala melas et G. macrorhynchus

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Les globicéphales sont appelés pilot whales (baleines pilotes) en anglais, car l’on croyait autrefois que chaque groupe observé était mené par un pilote ou un leader. Leur nom latin, Globicephala, signifie « tête ronde », qui est l’une des principales caractéristiques d’identification de l’espèce. La tête très globuleuse et l’aileron dorsal épais et incurvé sont encore plus prononcés chez les mâles adultes, qui sont ainsi faciles à distinguer des femelles et des juvéniles. Bien qu’ils vivent normalement en haute mer, les globicéphales peuvent également s’approcher des zones côtières et sont fréquemment observés lors d’excursions d’observation des baleines partout dans le monde. Leur observation est satisfaisante, car ils sont généralement faciles à approcher et impressionnants par leur taille et leurs comportements. Il existe deux espèces de globicéphales : le globicéphale tropical (Globicephala macrorhynchus) qui se rencontre principalement dans les régions tropicales et tempérées chaudes, et le globicéphale noir (G. melas), qui vit dans les eaux plus froides et est subdivisé en trois sous-espèces : le globicéphale noir austral (G. m. edwardii), le globicéphale noir de l’Atlantique Nord (G. m. melas), et le globicéphale noir du Pacifique Nord (G. m. sous-espèce sans nom) désormais éteint1

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Risques de confusion

Le globicéphale tropical et le globicéphale noir sont presque impossibles à distinguer l’un de l’autre en mer dans les quelques secteurs où leurs aires de répartition se chevauchent (Pacifique Sud, Atlantique Nord, au large de l’Afrique du Sud, et au large du sud du Brésil, de l’Uruguay et du nord de l’Argentine). Bien que les nageoires pectorales des deux espèces diffèrent en longueur et en forme, ces critères d’identification sont difficiles à observer en mer, et les différences de forme du crâne sont l’un des seuls moyens de distinguer avec certitude une espèce de l’autre là où les deux sont présentes2,3. Les globicéphales peuvent également être confondus avec d’autres cétacés noirs, notamment le pseudorque, l’orque pygmée ou le péponocéphale (ou dauphin d’Électre), mais aucune de ces espèces ne possède la tête globuleuse ni l’aileron dorsal arrondi et crochu caractéristique des globicéphales adultes. L’aileron dorsal et les nageoires pectorales de ces autres espèces sont également situés plus à l’arrière de leur corps que ceux des globicéphales.

RÉPARTITION

Short-finned pilot whales have a mostly tropical and warm-temperate distribution which includes both nearshore and open-ocean waters. Long-finned pilot whales, on the other hand, are found in cool-temperate and sub-polar waters of the Southern Hemisphere but only the North Atlantic and Mediterranean in the Northern Hemisphere. Long-finned pilot whales were previously found in the western North Pacific as well, but appear to be absent there today4.   Pilot whales are generally nomadic, but a few resident populations have been identified and studied in different locations.  They are apparently attracted to areas with varied depth contours that can be linked with high productivity.2 

Présence du globicéphale tropical, y compris de façon saisonnière, dans les pays et territoires suivants : Afrique du Sud ; Angola ; Anguilla ; Antigua-et-Barbuda ; Arabie saoudite ; Aruba ; Australie ; Bahamas ; Bangladesh ; Barbade ; Belize ; Bénin ; Bermudes ; Bonaire, Brésil ; Brunei Darussalam ; Cabo Verde ; Cambodge ; Cameroun ; Canada ; Chili ; Chine ; Colombie ; Comores ; Congo ; Congo (République démocratique du) ; Corée (République de) ; Corée (République populaire démocratique de) ; Costa Rica ; Côte d’Ivoire ; Cuba ; Curaçao ; Djibouti ; Dominique ; El Salvador ; Équateur ; Érythrée ; Espagne ; États-Unis d’Amérique ; Fédération de Russie ; Fidji ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Grenade ; Guadeloupe ; Guam ; Guatemala ; Guinée ; Guinée équatoriale ; Guinée-Bissau ; Guyana ; Guyane française ; Haïti ; Honduras ; îles Caïmans ; îles Cocos (Keeling) ; Îles Cook ; Îles Mariannes septentrionales ; Îles Marshall ; Îles Pitcairn ; Îles Salomon ; Îles Turques et Caïques ; Îles Vierges américaines ; Îles Vierges britanniques ; Inde ; Indonésie ; Iran (République islamique d’) ; Jamaïque ; Japon ; Kenya ; Kiribati ; Libéria ; Madagascar ; Malaisie (Malaisie péninsulaire, Sabah, Sarawak) ; Maldives ; Maroc ; Martinique ; Maurice ; Mauritanie ; Mayotte ; Mexique ; Micronésie (États fédérés de) ; Mozambique ; Myanmar ; Namibie ; Nauru ; Nicaragua ; Nigéria ; Nioué ; Nouvelle-Calédonie ; Nouvelle-Zélande ; Oman ; Pakistan ; Palaos ; Panama ; Papouasie–Nouvelle-Guinée ; Pérou ; Philippines ; Polynésie française ; Porto Rico ; Portugal ; République dominicaine ; Réunion ; Sahara occidental ; Saint-Eustache et Saba (Saba, Saint-Eustache) ; Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha ; Sainte-Lucie ; Saint-Kitts-et-Nevis ; Saint-Martin (partie française) ; Saint-Martin (partie néerlandaise, Sint Marteen) ; Saint-Vincent-et-les-Grenadines ; Samoa ; Samoa américaines ; Sao Tomé-et-Principe ; Sénégal ; Seychelles ; Sierra Leone ; Singapour ; Somalie ; Sri Lanka ; Suriname ; Taiwan (Province de Chine) ; Tanzanie (République unie de) ; Thaïlande ; Togo ; Tonga ; Trinité-et-Tobago ; Tuvalu ; Vanuatu ; Venezuela (République bolivarienne du) ; Viet Nam ; Wallis-et-Futuna ; Yémen.

Présence du globicéphale noir, y compris de façon saisonnière, dans les pays et territoires suivants : Algérie ; Afrique du Sud (Île Marion et Îles du Prince Edward, Cap-Occidental) ; Allemagne ; Argentine ; Australie ; Belgique ; Brésil ; Canada ; Chili ; Danemark ; Espagne ; États-Unis d’Amérique ; France ; Géorgie du Sud et îles Sandwich du Sud ; Gibraltar ; Groenland ; Île Bouvet ; Îles Malouines (Falkland/Malvinas) ; Île de Man ; Îles Féroé ; Îles Heard-et-McDonald ; Irlande ; Islande ; Italie ; Libye ; Malte ; Maroc ; Mauritanie ; Namibie ; Norvège ; Nouvelle-Zélande (Îles des Antipodes, Îles Chatham, Île du Nord, Île du Sud) ; Pays-Bas ; Pérou ; Portugal (Açores, Madère) ; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ; Sahara occidental ; Saint-Pierre-et-Miquelon ; Suède ; Terres australes françaises (Crozet) ; Tunisie ; Uruguay. 

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BIOLOGIE et ÉCOLOGIE

Régime alimentaire

Le globicéphale tropical et le globicéphale noir se nourrissent principalement de calmars, mais le globicéphale noir consomme aussi fréquemment diverses espèces de poissons de taille moyenne et même des crevettes. Comme beaucoup d’autres cétacés qui se spécialisent dans les calmars, ils ont très peu de dents5. On pense qu’ils utilisent davantage la succion pour capturer et ingérer leurs proies que la poursuite et le pincement ou la morsure comme c’est le cas chez les autres baleines à dents et les dauphins qui s’attaquent aux poissons6. En 1982-1983, un fort événement El Niño a provoqué des changements majeurs dans l’écosystème situé au large des côtes californiennes, près des îles Channel où une population assez stable de globicéphales tropicaux avait été régulièrement étudiée, et les globicéphales ont alors disparu du secteur pendant plusieurs années. Cela était probablement dû à un changement dans les zones de frai de leur proie préférée, le calmar. Il a fallu de nombreuses années avant que la population ne revienne dans cette région2.

Structure sociale, reproduction et croissance

Comme les orques et les cachalots, les globicéphales forment des groupes familiaux et sociaux stables de 20 à 100 individus. Ces groupes sont basés sur les lignées maternelles – ce qui signifie que les jeunes restent avec leur mère jusqu’à l’âge adulte. Contrairement aux cachalots, les jeunes globicéphales mâles ne quittent pas leur groupe maternel pour rechercher des opportunités d’accouplement, mais restent avec leur groupe maternel toute leur vie. On pense que les mâles ont la possibilité de s’accoupler avec des femelles extérieures à leur propre groupe familial lorsque plusieurs groupes de globicéphales se réunissent en grandes agrégations2,7.

Les globicéphales femelles atteignent la maturité sexuelle à l’âge de 8-9 ans, tandis que les mâles l’atteignent plus tardivement, entre 12 et 17 ans. La gestation est estimée à 12 mois pour le globicéphale noir et 15 à 16 mois pour le globicéphale tropical. Les jeunes sont allaités pendant au moins trois ans, voire plus longtemps, même après avoir commencé à consommer des aliments solides. Les femelles se reproduisent généralement jusqu’à l’âge de 40 ans, mais elles peuvent continuer à allaiter et à prendre soin des petits d’autres femelles pendant 15 ou 20 ans après avoir cessé de se reproduire2. Les mâles ont une durée de vie plus courte, généralement de 35 à 45 ans2.

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Recherche, menaces et conservation

Les populations sédentaires de globicéphales, comme celles vivant au large des îles Canaries, de Madère et d’Hawaï, peuvent être étudiées grâce à la photo-identification. Les différents individus sont photographiés et sont reconnaissables au cours du temps par les entailles et les cicatrices uniques sur leur aileron dorsal, ce qui permet aux chercheurs de suivre leurs déplacements et leur histoire de vie au cours du temps. Pour étudier ces espèces et en savoir plus sur leurs déplacements à longue distance, l’identité de leurs populations et leurs modes de communication, les scientifiques utilisent également toute une série d’autres techniques de recherche incluant le marquage pour un suivi satellitaire, les enregistrements acoustiques et la génétique.

Prédateurs naturels et échouages

Il n’existe aucune documentation sur les prédateurs pouvant capturer des globicéphales, bien qu’il soit probable que les orques ou les grands requins ciblent parfois l’espèce8. Les globicéphales sont les espèces les plus souvent impliquées dans des échouages massifs dans toute leur aire de répartition, avec plusieurs incidents bien documentés ayant donné lieu à diverses théories sur la cause de ces échouages. Ces théories comprennent les accidents de navigation conduisant de manière inattendue les animaux vers des eaux peu profondes9, les anomalies du champ géomagnétique terrestre causées par les tempêtes solaires10, ou encore les troubles de la navigation chez les individus malades qui perdent ainsi le reste du groupe. Cette dernière théorie a été discréditée dans une certaine mesure par l’analyse génétique de globicéphales échoués qui a montré que les individus qui s’échouaient ensemble n’étaient pas souvent étroitement liés11.

Menaces d’origine humaine

Comme pratiquement toutes les autres espèces de baleines ou de dauphins, les globicéphales sont susceptibles de s’enchevêtrer et de rester coincés dans les engins de pêche. Ils ont ainsi été enregistrés comme prises accessoires dans des filets maillants dérivants pélagiques, des palangres pélagiques et certaines pêcheries au chalut3. Les globicéphales tropicaux sont connus pour faire l’objet de prises accessoires dans plusieurs pêcheries du Pacifique Nord, de l’océan Indien et de l’Atlantique Sud-Ouest12,13. Les globicéphales noirs font également l’objet de prises accessoires dans diverses pêcheries en Méditerranée, en Atlantique et au large des côtes sud du Brésil4.

 En tant que prédateurs supérieurs, les globicéphales souffrent également de la bioaccumulation dans leurs tissus de contaminants tels que les métaux lourds et les substances organochlorées3,14, ce qui peut avoir de graves répercussions à long terme sur leur santé et leur reproduction.

État de conservation

Les liens sociaux forts et l’instinct grégaire des globicéphales en font des candidats de choix pour des pratiques de pêche appelées « pêches en battue » (drive fisheries en anglais), au cours desquelles ils sont rassemblés vers le rivage par de nombreux bateaux, puis tués en eau peu profonde. Les globicéphales noirs étaient autrefois chassés de cette manière à Terre-Neuve (Canada), au Cap Cod (États-Unis), en Norvège, en Islande, au Groenland, en Irlande, en Écosse et dans les îles Malouines. Actuellement, la seule pêche en battue des globicéphales encore active est pratiquée aux îles Féroé, bien qu’une chasse de ce type se poursuive également au Groenland4,15.

Les globicéphales tropicaux sont chassés dans le cadre de pêches en battue au large des côtes du Japon et font également l’objet de prélèvements au large de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, de Sainte-Lucie, de l’Indonésie et des Philippines12,16-19. Bien que le globicéphale noir et le globicéphale tropical soient abondants dans de nombreuses parties de leur aire de répartition, il existe une certaine incertitude quant à leur taxonomie. Il est probable que les populations actuellement regroupées sous une seule espèce puissent en fait représenter plusieurs espèces ou sous-espèces, qui seraient sérieusement affectées par certaines des menaces connues dans leur région. Au niveau mondial les deux espèces sont classées dans la catégorie Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées4,12. Le globicéphale noir est inscrit à l’Annexe II de la Convention sur les espèces migratrices (CMS). 

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Globicéphales et tourisme d’observation

Les globicéphales sont fréquemment observés lors d’excursions d’observation des baleines à Madère (voir le profil par pays pour le Portugal), et aux îles Canaries (voir le profil par pays pour l’Espagne), qui abritent des populations sédentaires de globicéphale tropical. Le globicéphale noir est également souvent observé depuis les bateaux d’observation des baleines dans le golfe du Maine aux États-Unis, tandis que le globicéphale tropical peut être observé à Hawaï. Des études portant sur l’impact du bruit en milieu marin émis par les bateaux d’observation ont révélé que même ceux qui se déplacent à une vitesse de seulement 5 nœuds peuvent perturber de manière significative la communication des globicéphales à courte distance20. Comme pour toutes les autres espèces de baleines et de dauphins, il est de la plus haute importance que les bateaux d’observation respectent les lignes directrices destinées à réduire au minimum les conséquences de leurs activités sur les animaux observés.

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Références

Afficher / Masquer les références
  1. Committee on Taxonomy, List of marine mammal species and subspecies. Society for Marine Mammalogy, www.marinemammalscience.org, consulted on 11 October 2017. 2017.
  2. Olson, P.A., Pilot Whales, Globicephala melas and G. macrorynchus, in Encyclopedia of Marine Mammals, W. Perrin, B. Wursig, and J.G.M. Thewissen, Editors. 2009, Elsevier: San Francisco. p. 847-852.
  3. Olson, P.A., Pilot Whales, Globicephala melas and G. macrorhynchus, in Encyclopedia of Marine Mammals, B. Würsig, J.G.M. Thewissen, and K.M. Kovacs, Editors. 2017 Academic Press, Elsevier: San Diego. p. 701-705.
  4. Minton, G., Reeves, R. & Braulik, G. 2018. Globicephala melas. The IUCN Red List of Threatened Species 2018: e.T9250A50356171. https://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2018-2.RLTS.T9250A50356171.en. Accessed on 13 December 2021.
  5. Jefferson, T.A., M.A. Webber, and R.L. Pitman, Marine Mammals of the World: a Comprehensive Guide to their Identification. Second Edition. 2015: San Diego: Academic Press.
  6. Werth, A., A kinematic study of suction feeding and associated behavior in the long-finned pilot whale, Globicephala melas (Traill). Marine Mammal Science, 2000. 16(2): p. 299-314.
  7. Cañadas, A. and R. Sagarminaga, The northeastern Alboran Sea, an important breeding and feeding ground for the long-finned pilot whale (Globicephala melas) in the Mediterranean Sea. Marine Mammal Science, 2000. 16(3): p. 513-529.
  8. Baird, R.W., False Killer Whale, Pseudorca crassidens, in Encyclopedia of Marine Mammals, W. Perrin, B. Wursig, and J.G.M. Thewissen, Editors. 2009, Elsevier: San Francisco. p. 405-406.
  9. Chambers, S. and R. James, Sonar termination as a cause of mass cetacean strandings in Geographe Bay, south-western Australia. Proceedings of ACOUSTICS 2005, 2005: p. 9-11.
  10. Vanselow, K.H., et al., Solar storms may trigger sperm whale strandings: explanation approaches for multiple strandings in the North Sea in 2016. International Journal of Astrobiology, 2017: p. 1-9.
  11. Oremus, M., et al., Genetic Evidence of Multiple Matrilines and Spatial Disruption of Kinship Bonds in Mass Strandings of Long-finned Pilot Whales, Globicephala melas. Journal of Heredity, 2013. 104(3): p. 301-311.
  12. Minton, G., Braulik, G. & Reeves, R. https://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2018-2.RLTS.T9249A50355227.en. Accessed on 13 December 2021.
  13. Mignucci-Giannoni, A.A., et al., Cetacean strandings in Puerto Rico and the Virgin Islands. 1998. p. 1-8.
  14. Gajdosechova, Z., et al., Possible link between Hg and Cd accumulation in the brain of long-finned pilot whales (Globicephala melas). Science of The Total Environment, 2016. 545-546: p. 407-413.
  15. NAMMCO. Report of the Meeting of the Management Committee for Cetaceans, March 2018. 17 (North Atlantic Marine Mammal Commission Tromsø, Norway, 2018). 
  16.  Kasuya, T. Small Cetaceans of Japan: Exploitation and Biology.  476 (CRC Press, 2017). 
  17.  Fielding, R. & Evans, D. W. Mercury in Caribbean dolphins (Stenella longirostris and Stenella frontalis) caught for human consumption off St. Vincent, West Indies. Marine Pollution Bulletin 89, 30-34, doi:https://doi.org/10.1016/j.marp... (2014). 
  18. Emont, J. in The New York Times Vol. https://www.nytimes.com/2017/08/03/world/asia/whaling-lamalera-indonesia.html   Onlne (New York, New York, 2017). 
  19.  Mustika, P. L. K. Marine Mammals in the Savu Sea (Indonesia); indigenous knowledge,  threat analysis and management options BSc(Hons) Thesis thesis, James Cook University, (2006). 
  20.  Jensen, F. H. et al. Vessel noise effects on delphinid communication. Marine Ecology Progress Series 395, 161-175 (2009).

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