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République Dominicaine

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Étendue de l’observation des baleines et des dauphins 

On trouve en  République dominicaine le plus fort secteur d’activités d’observation des baleines des Caraïbes1. Au moins 252 baleines à bosse ont été identifiées dans la baie de Samaná, au nord-est du pays2. L’observation des baleines y a débuté en 1985 à Santa Bárbara de Samaná (ci-après appelée « Samaná »). À cette époque, un opérateur expatrié a commencé à emmener surtout des touristes étrangers voir les baleines à bosse qui séjournaient dans la baie de Samaná chaque année entre janvier et mars pour s’accoupler et mettre bas. De nombreux autres opérateurs ont suivi, et Samaná est rapidement devenu un site majeur de l’observation des baleine, à la fois pour des excursions d’une journée dans la baie et en tant qu’étape de certains des plus longs circuits de croisière qui amènent des visiteurs dans les sanctuaires de mammifères marins établis en 1986 au large de Banco de la Plata (Silver Bank en anglais), de Banco de la Navidad (Navidad Bank en anglais) et dans la baie de Samaná.  

Ces sanctuaires couvrent une superficie totale de 32 913 km², ce qui représente la zone de conservation la plus étendue de la République dominicaine, et sont conjointement classés en tant que « Sanctuaire des mammifères marins de la République dominicaine ». Le Sanctuaire est jumelé avec le Stellwagen Bank Sanctuary, situé au large de la côte nord-est des États-Unis, afin de protéger les baleines à bosse de l’Atlantique Nord sur leurs aires d’alimentation et de reproduction, d’harmoniser les politiques de conservation, et de favoriser les échanges d’informations et de technologies à travers un accord signé avec le Ministre français de la transition écologique et solidaire en 20 173. Un accord similaire est prévu avec le Sanctuaire Agoa, situé dans les Antilles françaises. Le Sanctuaire a également échangé des expériences avec Bequia (Saint-Vincent-et-les-Grenadines), et en 2013 une délégation de Saint-Vincent-et-les-Grenadines s’est rendue à Samaná pour s’informer sur l’écotourisme d’observation des baleines et sur la valeur des baleines à bosse4.

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Espèces cibles, meilleures périodes et lieux propices:

L’observation des baleines se déroule généralement entre janvier et mars de chaque année et s’adresse principalement aux touristes internationaux. Les touristes ont le choix entre des excursions en croisière au Banco de la Plata y la Navidad (plus de 100 km au large), une formule pouvant être coûteuse, et des excursions d’une journée plus facilement accessibles et moins onéreuses dans la baie de Samaná. Celles-ci peuvent être classées dans l’une des trois catégories suivantes :

  • Excursions sur des bateaux en fibre de verre avec moteurs hors-bord, appelés yolas, d’une longueur minimale de 7 mètres et maximale de 9 mètres, avec une capacité de 10 passagers. Ces excursions étaient autrefois informelles, sans heures de départ fixes et sans guides ni interprètes officiels;
  • Excursions en mer avec de courtes interactions avec les baleines, emmenant ensuite les touristes sur l’île de Cayo Levantado pour qu’ils y prennent leur déjeuner, fassent du shopping et aillent à la plage. Ces circuits sont proposés sur des lanchas (9-11 m) ou des barcos (>18 m) ;
  • Excursion consacrée à l’observation des baleines avec des naturalistes formés à bord, un volet pédagogique et un service d’interprétation lors des rencontres avec les baleines. Auparavant, une seule compagnie de Samaná offrait ce type de circuit, mais actuellement toutes les compagnies ont des guides certifiés ;
  • Par ailleurs, il est possible d’observer les baleines depuis un observatoire terrestre situé à Punta Balandra (Samaná) et dont l’accès est gratuit depuis 20 116.

Les opérateurs sont généralement titulaires d’une licence délivrée par le Ministère de l’environnement et des ressources naturelles et travaillent souvent pour des compagnies ou des paquebots de croisière dans le cadre de circuits organisés. 

Depuis 2009, des paquebots de croisière visitent Samaná au cours  d’excursions plus longues dans les Caraïbes. Chaque navire amène des centaines de touristes, dont beaucoup souhaitent participer à des sorties au programme préétabli comprenant une excursion de 2 à 3 heures en bateau5. Le nombre de visiteurs étrangers en République dominicaine a augmenté régulièrement entre 1993 et 2018. L’observation des baleines par les touristes nationaux et internationaux est également en hausse, avec 57 708 touristes enregistrés en 2017 (année la plus récente pour laquelle un ensemble complet de données est disponible), dont 49 670 touristes étrangers et 8 038 touristes nationaux.  

Espèces

Pays/région

Villes ou ports

Plateforme (bateau à moteur, nage-avec, voie aérienne)

Meilleure période de l’année pour l’observation

Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)

République dominicaine/nord, nord-est

Baie de Samaná, Banco de la Plata y la Navidad

En bateau

 Janvier à mars

Grand dauphin (Tursiops truncatus)

République dominicaine/sud-est

Bayahibe

En bateau

Toute l’année – mais les excursions sont généralement limitées à janvier-mars

Lamantin des Caraïbes (Trichechus manatus manatus)

République dominicaine/Nord-ouest

Estero Hondo

Point de vue terrestre

Toute l’année

Lamantin des Caraïbes (Trichechus manatus manatus)

République dominicaine/Nord-ouest

Las Terrenas

Point de vue terrestre (en construction)

Toute l’année

 

Sanctuaire des mammifères marins – Nombre de touristes au Banco de la Plata y la Navidad

ANNÉES

NATIONAUX

INTERNATIONAUX

TOTAL

2018

7 819

46 225

54 044

2017

8 038

49 670

57 708

2016

6 107

49 412

55 519

2015

17 961

26 941

44 902

2014

17 832

26 747

44 579

2013

15 920

29 531

45 451

2012

14 355

21 532

35 887

2011

15 541

23 312

38 853

2010

18 102

27 153

45 255

Des informations supplémentaires sur les possibilités d’observation des baleines sont disponibles sur les sites Web suivants :

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Réglementations et lignes directrices

Le Ministère de l’environnement, le Ministère du tourisme, l’Association des propriétaires de bateaux d’observation des baleines (ASDUBAHISA), la Marine dominicaine et El Centro para la Conservación y Ecodesarrollo de la Bahía de Samaná y su Entorno (CEBSE), une association locale de conservation du milieu marin, ont uni leurs forces pour former un système de cogestion de l’observation des baleines dans la baie de Samaná. Ce système comprend des mesures d’autorisation des opérateurs, de suivi du comportement des bateaux, de surveillance, de contrôle du respect des réglementations et de financement autonome des frais administratifs et de personnel7.

La réglementation, établie en 1998 et révisée à plusieurs reprises, comprend désormais les mesures clés suivantes:

  • Tous les navires de transport touristique et les navires privés peuvent observer les baleines en vertu des réglementations établies par la résolution 0030-2017 du Ministère de l’environnement et des ressources naturelles. Dans le cas des bateaux de plaisance privés, seulement deux permis par jour sont délivrés.
  • Pas plus de trois bateaux à la fois peuvent observer un groupe de baleines ;
  • Les bateaux en attente restent à 250 mètres des baleines ;
  • Les navires restent à une distance minimale de 50 mètres des baleines adultes et de 80 mètres d’un groupe avec un baleineau ;
  • Une fois la distance d’observation atteinte, le moteur est mis au point mort. Il est interdit d’éteindre le moteur d’un navire pendant l’observation des baleines ;
  • Un navire peut passer au maximum 30 minutes avec un groupe de baleines si d’autres navires attendent ;
  • Les navires ne dépassent pas la vitesse de 9 km/h (5 nœuds) une fois dans le Sanctuaire ou lorsqu’une baleine est observée à l’extérieur du sanctuaire ;
  • Les navires quittent le sanctuaire chaque jour avant 16h00 ;
  • Il est interdit de nager avec les baleines dans la baie de Samaná ;
  • Tous les passagers de bateaux de moins de 10 mètres de long portent un gilet de sauvetage en tout temps ;
  • Un maximum de 43 permis d’observation des baleines sont accordés à la baie de Samaná et 3 au Banco de la Plata;
  • Tous les bateaux pratiquant l’observation des baleines sont inspectés par des officiers de la Marine et des experts du Ministère de l’environnement (p. ex. intégrité de la coque, radio VHF et autres mesures de sécurité à bord).  

Une fois autorisé, un navire se voit attribuer un pavillon lui permettant d’être identifié en tant que bateau d’observation des baleines officiellement reconnu. Les redevances des permis servent à financer l’administration et le fonctionnement du système de cogestion, qui nécessite un suivi et une surveillance. Le suivi est assuré par des inspecteurs/observateurs nommés par le Gouvernement qui accompagnent les excursions à bord des navires titulaires d’un permis, et qui ont pour mandat de signaler à la Marine toute infraction. Un navire du Ministère de l’environnement et de l’Administration du Sanctuaire patrouille également la zone d’observation des baleines, et celui-ci, tout comme la Marine, est habilité à prendre des sanctions.

La croissance du secteur d’activité est contrôlée par le nombre de permis délivrés chaque année. Dans la baie de Samaná, 43 permis sont délivrés à environ 27 entreprises et 17 opérateurs individuels, tandis qu’au Banco de la Plata, 3 permis sont accordés à 3 entreprises9. Certains bateaux ont des permis « réguliers » qui leur permettent de pratiquer l’observation des baleines en permanence, tandis que d’autres ont des permis « par roulement » qui sont partagés par différents bateaux et autorise la présence d’un seul bateau par jour. Par la délivrance des permis, le nombre maximal de 43 bateaux/lanchas pour l’observation des baleines opérant dans la baie de Samaná est maintenu.

Les principales dispositions pertinentes de la Réglementation du Banco de la Plata comprennent :

  • L’Autorité portuaire de la République dominicaine ne peut pas accorder d’autorisation à un navire souhaitant visiter le Sanctuaire des mammifères marins du Banco de la Plata (ci-après dénommé le Sanctuaire) sans un permis délivré par le Ministère de l’environnement et des ressources naturelles de la République dominicaine (ci-après dénommé le Ministère).
  • Ce permis d’entrée est indépendant de tout document de sécurité ou de navigation exigé par le Ministère et par la loi dominicaine. Tous les navires se conforment aux réglementations de navigation, de sûreté et de sécurité des lois de la République dominicaine, ainsi qu’aux exigences de sécurité et d’opération établies par le Ministère. 
  • Le Ministère délivre un maximum de quatre permis commerciaux simultanément pour aider à protéger les baleines et leur environnement. Le Ministère se réserve le droit d’augmenter le nombre de permis commerciaux et de limiter le nombre d’autres navires, p. ex. de recherche, éducatifs, privés, etc. présents au même moment que les navires commerciaux travaillant sur le Sanctuaire.
  •  Il est interdit de jeter les déchets par-dessus bord, de brûler des déchets, de rejeter des polluants, d’utiliser des explosifs ou tout autre équipement électrique qui pourrait nuire à l’environnement.
  • Il est interdit d’approcher des baleines ou de pratiquer l’observation des baleines sur des navires de plus de 30 pieds [9 m] de longueur.
  • La vitesse maximale de tout navire à l’intérieur du Sanctuaire est limitée à dix nœuds.
  • Tous les navires (de plus de 30 pieds [9 m]) restent amarrés dans la zone désignée.
  • Les navires commerciaux sont autorisés à avoir deux annexes (ne dépassant pas 26 pieds [8 m]) pour effectuer des activités d’observation des baleines. La capacité maximale de chaque annexe est de douze passagers. Toutes les annexes sont équipées de moteurs à faibles émissions et munies d’équipement de communication et de sécurité maritime.
  • Les opérateurs des annexes doivent connaître les techniques d’approche et le comportement des baleines et avoir une connaissance approfondie des réglementations du Sanctuaire avant d’utiliser toute annexe dans le Sanctuaire.
  • Tous les grands navires (de plus de 30 pieds [9 m]) se conforment aux normes de sécurité exigées par leur pays d’immatriculation. Ils disposent d’une trousse de premiers secours complète, d’oxygène, d’équipements régulièrement contrôlés de sécurité, de communication et de lutte contre les incendies.
  • Chaque annexe comporte des équipements de premiers secours, de flottaison et de communication spécifiques.
  • L’utilisation de bouteilles de plongée est réglementée dans la zone de plongée désignée, en cas d’urgence, lors de l’entretien des navires et lors de la vérification de l’équipement d’amarrage. La plongée en bouteille n’est permise à aucun de ces moments lorsque des mammifères marins sont présents.
  • Toute plongée sans permis spécial délivré par le Ministère ne peut avoir lieu qu’en l’absence de mammifères marins.
  • L’utilisation de bouteilles de plongée et de recycleurs ou de tout équipement de plongée autonome n’est autorisée dans le Sanctuaire qu’avec l’approbation du Ministère.
  • Les chercheurs, les équipes de tournage professionnelles et les photographes doivent avoir un permis spécial pour travailler où que ce soit dans le Sanctuaire. Une demande de permis expliquant le projet en détail est soumise au Ministère. Des frais peuvent s’appliquer. Tout opérateur qui autorise sciemment un chercheur, une équipe de tournage professionnelle ou un photographe à travailler dans le Sanctuaire sans permis légal délivré par le Ministère sera responsable des frais et/ou amendes encourus. L’opérateur risque également de perdre son permis d’organisation d’excursions d’observation des baleines.
  • Les personnes utilisant des kayaks de mer, des planches à voile, des kite-surfs ou tout autre équipement de flottaison demeurent à l’intérieur de l’aire d’amarrage désignée. Les jet-skis et les kayaks sont interdits.
  • Les capitaines de navires et d’annexes sont responsables de toutes les actions de leur équipage et de leurs participants, et s’assurent qu’ils se conforment aux règles et réglementations du Ministère.
  • Avant toute activité d’observation des baleines, l’opérateur présente de manière complète à tous les participants les lignes directrices et les réglementations du Sanctuaire. Tous les participants font une simulation de rencontre « soft-in-water » avant toute activité aquatique ou interaction avec un mammifère marin. La mise à l’eau, les signaux manuels et la sortie de l’eau en silence sont pratiqués à ce moment-là.
  • Il est interdit de toucher, de poursuivre, de suivre en nageant ou de plonger en apnée lors des rencontres « soft-in-water ». Le déplacement vers une autre position et la plongée en apnée limitée sont autorisés sous la direction de l’opérateur de l’annexe. Masque, palmes et tuba sont utilisés lors de toutes les rencontres « soft-in-water ».
  • L’activité aquatique est interdite avec les groupes d’animaux agités, présentant divers comportements de sauts hors de l’eau, de battement des nageoires à la surface, de battement de la nageoire caudale, ou tout autre type d’activité de surface pouvant être dangereuse. Si l’un de ces comportements commence lors d’une rencontre « soft-in-water », tous les participants sortent immédiatement de l’eau jusqu’à ce que le comportement cesse.
  • La communication entre les opérateurs des annexes est essentielle. Lorsque plusieurs navires interagissent avec les baleines à proximité les uns des autres (dans un rayon de 1000 pieds [300 m]), les opérateurs communiquent entre eux par VHF et coordonnent les mouvements de chaque navire. Les opérateurs ne doivent pas déplacer ou placer leur annexe directement devant celle d’un autre opérateur dans l’intention d’intercepter la baleine avec laquelle ils interagissent.
  • Une seule annexe interagit avec une ou plusieurs baleines à un moment donné. Dans des circonstances particulières, plusieurs annexes peuvent interagir simultanément avec une baleine lors de rencontres « soft-in-water » ou lors d’activités en surface. L’opérateur de la première annexe communiquera la meilleure approche aux autres annexes qui approchent, et contrôlera l’activité dans l’eau.
  • Il faut éviter d’approcher un jeune de couleur gris clair ayant la nageoire dorsale encore pliée. Si une mère avec un jeune gris clair s’approche de l’annexe, les moteurs sont coupés sans qu’il y ait aucune tentative de rencontre « soft-in-water ».
  •  Il faut éviter d’être à proximité de groupes chahuteurs, de groupes compétitifs ou de groupes actifs en surface.
  • La réglementation relative à l’observation des baleines est affichée bien en vue, à un endroit facilement accessible aux passagers.
  • Lorsque le vent atteint 20 nœuds, tous les navires qui effectuent des excursions d’observation des baleines communiquent entre eux avant toute activité afin de déterminer si les conditions sont suffisamment sûres. Lorsque le vent est stable à 30 nœuds, toutes les activités d’observation des baleines sont suspendues.

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Recherches sur l'obervation des baleines en République Dominicaine

À ce jour, les recherches sur l’observation des baleines en République dominicaine ont principalement porté sur la gestion du secteur d’activité7, sur les touristes et leurs perceptions, ainsi que sur les impacts potentiels des activités d’observation sur les baleines, bien qu’il y ait eu quelques recherches sur les populations de baleines2,10-13.

Peu de compagnies d’observation des baleines intègrent régulièrement un volet pédagogique important dans leurs circuits. La sensibilisation des participants est largement reconnue comme l’un des avantages potentiels de l’observation des baleines pour la conservation14-19, et elle a également été reconnue comme une activité que les touristes apprécient dans une excursion d’observation des baleines20-22. Une étude a révélé que plus de 80 % des touristes interrogés dans la baie de Samaná considéraient que la sensibilisation du public à la conservation des baleines était importante ou très importante23. L’étude recommandait fortement que les pratiques écotouristiques à Samaná soient adaptées pour s’assurer que chaque bateau d’observation des baleines dispose d’un interprète/guide pouvant présenter des informations de base sur le comportement des baleines, leur écologie et leurs besoins en matière de conservation23. En 2006-2007, un modèle de bonnes pratiques a été appliqué à l’observation des baleines par Programa Ecomar, à travers l’introduction d’éléments d’éducation à l’environnement auprès des acteurs clés : capitaines et équipages, touristes, jeunes, étudiants et communauté en général24.

Une étude réalisée en 2017 révèle que le secteur de l’observation des baleines en République dominicaine constitue un atout pour la conservation et le développement économique communautaire et que, par conséquent, le modèle développé en République dominicaine pourrait servir à d’autres pays des Caraïbes développant ce type de tourisme. Toutefois, cette étude conclut également que ces avantages ne peuvent pas continuer sans aborder des questions telles que la nécessité d’offrir à la communauté des occasions de mieux connaître les cétacés et leurs relations avec les humains et l’écosystème, et l’importance d’une plus grande transparence du Ministère de l’environnement  en ce qui concerne l’utilisation des recettes et de manière à ce que les populations locales puissent en bénéficier25.

Chaque année, avant le début de la saison, le Département de l’écotourisme du Vice-Ministère des aires protégées et de la biodiversité organise des sessions de formation à l’intention aux capitaines et opérateurs d’observation des baleines, dans le but de renforcer la formation et la réglementation dans le domaine de l’observation.

L’Association des propriétaires de bateaux de la Bahia de Samaná (ASDUBAHISA) a également renforcé les capacités de ses membres et des capitaines de bateaux avec des cours de premiers secours, de navigation de base et de sécurité maritime.

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Références

Afficher / Masquer les références
  1. Hoyt, E. & Iñíguez, M. The state of whale watching in Latin America. 60 (Whale and Dolphin Conservation Society, IFAW, Global Ocean, Chippenham, UK, 2008).
  2. Reynoso, O. & Sánchez, P. Agregación de ballenas jorobadas (Megaptera novaeangliae) de la Bahía de Samaná, República Dominicana. Tesis para optar por el título de Licenciatura en Biología. Universidad Autónoma de Santo Domingo (2013).
  3. Legal agreement: Acuerdo Interinstitucional de Cooperación Técnica entre el Ministro de Medio Ambiente de la República Dominicana y el Ministro Francés de Transición Ecológica y Solidaria. Signed in Paris. (December 12th, 2017).
  4. López, Yaniri. Por la conservación de las ballenas jorobadas. Listin Diario. https://www.listindiario.com/v... (March 21st, 2013).
  5. Gleason, C. in Human-Wildlife Conflict: Complexity in the Marine Environment   (eds Megan Draheim, Francine Madden, Julie-Beth McCarthy, & Chris Parsons)  224 (Oxford University Press, 2015).
  6. Mejía, Odalis. Las ballenas jorobadas, ahora  vistas  desde  tierra. Hoy Digital. http://hoy.com.do/las-ballenas... (January 20th, 2011).
  7. Whaley, A. R., Wright, A. J., de Calventi, I. B. & Parsons, E. C. M. Humpback whale sightings in southern waters of the Dominican Republic lead to proactive conservation measures. Marine Biodiversity Records1, doi:10.1017/S1755267207007518 (2009).
  8. Ministerio de Medio Ambiente y Recursos Naturales. Resolución 0030-17: Que promulga el procedimiento de autorización para observación de ballenas de los Bancos de la Plata, La Navidad y la Bahía de Samaná. (October 2nd, 2017).
  9. Ministerio de Medio Ambiente y Recursos Naturales. Autorizaciones Ambientales para Temporada de Observación de Ballenas 2018. http://ambiente.gob.do/wp-cont... (2018).
  10. Mattila, David K., et al. Population composition of humpback whales, Megaptera novaeangliae, on Silver Bank, 1984. Canadian Journal of Zoology2, 281-285, doi: 10.1139/z89-041 (1989).
  11. Mattila, David K., et al. Occurrence, population composition, and habitat use of humpback whales in Samana Bay, Dominican Republic. Canadian Journal of Zoology11, 1898-1907, doi:10.1139/z94-258 (1994).
  12. Betancourt, L. y A. Herrera-Moreno. Distribución y abundancia relativa de las ballenas jorobadas (Megaptera novaengliae) de la Bahía de Samaná. XII Congreso Latinoamericano de Ciencias del Mar, Florianópolis, Brasil, Abril 14-20, 2007. (2007).
  13. Betancourt, L., Herrera-Moreno, A. y Beddall, K.  Spatial distribution of humpback whales in Samaná Bay, Dominican Republic. Scientific Paper to the International Whaling Commission IWC, Panamá, June 11-29, 2012. (2012).
  14. Andersen, M. S. & Miller, M. L. Onboard Marine Environmental Education: Whale Watching in the San Juan Islands, Washington. Tourism in Marine Environments2, 111-118, doi:10.3727/154427306779436327 (2006).
  15. Hoyt, E. Whale Watching 2001: Worldwide tourism numbers, expenditures and expanding socioeconomic benefits. 1-256 (International Fund For Animal Welfare, London, 2001).
  16. IFAW. Report of the workshop on the educational values of whale watching: Provincetown Massachusetts, USA. 1-39 (IFAW, 1997).
  17. Jacobs, M. H. & Harms, M. Influence of interpretation on conservation intentions of whale tourists. Tourism Management42, 123-131, doi:https://doi.org/10.1016/j.tour... (2014).
  18. Stamation, K. A., Croft, D. B., Shaughnessy, P. D., Waples, K. A. & Briggs, S. V. Educational and conservation value of whale watching. Tourism in Marine Environments4, 41-55 (2007).
  19. Zeppel, H. & Muloin, S. Conservation Benefits of Interpretation on Marine Wildlife Tours. Human Dimensions of Wildlife13, 280-294, doi:10.1080/10871200802187105 (2008).
  20. Lück, M. Education on marine mammal tours as agent for conservation - but do tourists want to be educated? Ocean and Coastal Management46, 943-956 (2003).
  21. Lück, M. & Porter, B. A. Experiences on swim-with-dolphins tours: an importance–performance analysis of dolphin tour participants in Kaikoura, New Zealand. Journal of Ecotourism, 1-17, doi:10.1080/14724049.2017.1353609 (2017).
  22. Draheim, M., Bonnelly, I., Bloom, T., Rose, N. A. & Parsons, E. C. M. Tourist attitudes towards marine mammal tourism: an example from the Dominican Republic. Tourism in Marine Environments6, 175-183 (2010).
  23. Gleason, C. To Educate or Not to Educate:  How the lack of education programs on whale-watching vessels can impact whale conservation and tourism in the Dominican Republic. Tourism in Marine Environments, doi:10.3727/154427306779436336 (In Press).
  24. Herrera-Moreno, A. y L. Betancourt 2009. Experiencias de turismo sostenible en la observación de ballenas jorobadas en la Bahía de Samaná, República Dominicana. Encuentro Nacional sobre Mamíferos Marinos de República Dominicana, Santo Domingo, FUNGLODE, junio 29, 2009.
  25. Raschke, Bonnie Jean. Is Whale Watching a Win-Win for People and Nature? An Analysis of the Economic, Environmental, and Social Impacts of Whale Watching in the Caribbean. A Dissertation Presented in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree Doctor of Philosophy, Arizona State University. (2017).

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